• nomo


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  • la valeur d'un individu, ne se mesure pas au nombre de ses victoires, ou de ses succès, mais au ,nombre d'echecs dont il s'est relevé.

    K;t 


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  • Aime ton prochain comme toi même aurait dit un certain philosophe il y a près de 2000 ans. En échange et devant l’absence totale du père ,il a eu droit comme marque d'amour, à deux bout de bois et quelques clous mal placés. Et bien c'est fait.
    Je hais mon prochain tout comme mon précédent. Je hais l'amour qui me tient de ses chaines, qui me ronge la chaire et entrave l'âme. Je hais toute chose au point de les aimer et les aime au point de les haire. Je suis une maladie, une anomalie, un ange déchu, un démon égaré et renié des deux mondes. Je suis, et bientôt ne serais plus.... Alors j'infesterai de ma substance ce monde pour qu'il pourrisse plus vite encore.

    Et je réclamerais justice, en déchirant le voile céleste et piétinant le sol des enfers. Je ferai couler le sang de tous les saints, et dans une rivière pourpre, je noierais ma douleur et le noms de toutes espérances sans scrupules, j’ abattrai les dieux et déesses imposteurs et ricaneurs , les prédicateurs et prophètes de pacotille, prètres et profiteurs à la langue fourchue; je destituerais les dieux sadiques, vicieux et dictateurs, et Je faucherai de ma colère leurs paradis et enfer.

    Je détruirais, saccagerais jusqu'à en rendre honteuse la mort elle même. Et alors, et alors simplement, quand il ne restera plus que moi et la mort, je disparaîtrais pour l’éternité dans les bras de l'oublie, dans l'obscurité du néant, dans la méandre des limbes. 
    Que la mort vienne, si elle l'ose....car j'ai des comptes régler. 

    K.t 


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  • Ma chair malade se meurt encore, et sur mon âme crache sa peine.

    Prisonnière quoi qu’il advienne, d’un mal obscur et sans remords qui tel des vagues creusant des rides dans la roche la plus solide, frappe les planches de mon navire qui sans secours, sombre et chavire.

    Sortilège ou damnation, destin moqueur ou haine sans raison, ce mal obscur creuse mon tombeau, jour et nuit, nuit et jour, sans repos. Mais le repos viendra c'est inévitable, et quand je verserai mon sang à votre table, les dieux et démons envieux, je cracherai ma haine à vos visages hideux, et je le jure devant mes ailleux, vous devrez subir mon courroux. Car après tout, je suis le fruit de votre entrailles et en bien ou mal, bon ou mauvais, je ne suis que le produit de ce que vous m'avez fait. Ma vengeance sera terrible je le jure, et même si cela dure une éternité, je vous ferez payer chaque jour, chaque seconde passé, à me battre et m'angoisser.

    Si J’ai vécu milles morts et vous aucune,  vous devrez pour cela, subir ma rancune.

    Bientôt quand la mort viendra me réclamer son dû, je marcherai vers vous d'un pas sans béquille. Alors il sera temps pour vous de trembler, dieux de pacotilles. 

    Kt


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  • Lettre de démission: 

    J ai passé ma vie à construire et reconstruire , à boucher et déboucher les interstices, à colmater les brèches, à réparer le haut, le bas , l'endroit et l'envers du décors, à tout apprendre et tout essayer, m'obstinant et travaillant sans relâche, croyant à l'incroyable et repoussant l’inévitable, crédule et naïf, espérant voire l'effort récompensé, et  le mérite gagner.

    Mais aujourd'hui, je suis "fatigué patron".

    Fatigué de devoir faire et refaire sans cesse le même travail, et de reconstruire brique par brique ce bâtisse distordue et fragile qu'est ma vie , et le regarder s'écrouler de nouveau. Et je sais maintenant que cet échec n'est pas "que" de ma faute.

    Patron, tu as triché. 

    Tu m'a donné le talent et le savoir faire, le temps, le matériel, le cite et l'argent nécessaire pour une belle bâtisse, mais tu ne m'a jamais donné la première chose nécessaire à quelconque construction valable: Le bon matériau !

    Il est défectueux ton ciment  patron ! Il ne prend pas !

    Oui Patron tu as triché. Tu t'es bien foutu de moi. Tu m'as regardé des années durant empiler pierre sur pierre, brique par brique, étage par étage une mélasse, une bouse séchée, une merde sans nom qui ne pouvait qu'au final, que s'écrouler.

    Et tu t'es fendu la poire, sans jamais me dire que cette saloperie ne pourrait jamais tenir le coup.

    Oh, je l'ai compris assez tôt mais je me suis dis naïvement et courageusement qu'avec du travail et de la persévérance, j'arriverai moi-même a en changer la nature, à la rendre solide et brillante, souple et résistante, suffisamment en tout cas pour en tirer quelque chose de bien. Mais là encore patron, tu as triché. Tu ne m'a jamais laissé me reposer, pas la moindre pause, pas le moindre encouragement, et quand j'étais tout près de réussir, tu en as changé l'architecture au dernier moment.

    Tu as bidouillé les plans pour me voir échouer lamentablement . J'imagine combien tu as du te marrer en me regardant m'épuiser à la tâche, jours après jours , croyant enfin réussir, usant toutes les larmes de mon corps à m'en assécher le cœur et l'âme.

    Je le sais maintenant patron,  le matériau de la vie, ne change jamais. On a ce qu'on a et faut faire avec. Certains réussissent avec peu alors que d'autres échouent avec beaucoup; simplement parce que les plans sont faussés au départ.

     ET bien patron, j'ai fais et refais avec tes plans, suffisamment longtemps, j'ai même tenté de les changer,  mais là je suis fatigué. Je n'en peux plus, ça a trop duré et je ne crois plus à tes mensonges ni a ton sens de l'humour. Le destin est railleur dit-on,  soit , alors Trouve- toi d'autres "employés" de qui te moquer, d'autres pantins crédules dont tu pourra tirer les ficelles pour ta propre distraction cosmique, car moi patron;  je démissionne.

    k;t


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