• Si les joies de l'amour peuvent rendre un être "humain" , les agonies de l'amour peuvent tout aussi bien le détruire.

    Les extases , les misères, les espoirs rageurs et les désespoirs sordides ; les échecs vainqueurs et les odieuses victoires sont souvent le fruit de l'amour.


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  • ....Le ciel bleu, profond et éternel, s’étend à perte de vue au-dessus de la montagne majestueuse, érigée vers l’infini.

    Le vend souffle à mes oreilles la chanson de l’amour et de la liberté,  et les feuilles des arbres dansent, ivres de sa musique, tel des derviches.

    Un aigle vole tout la haut, comme si rien ne pouvait plus jamais le toucher, défiant le monde et ses tracas, se moquant du destin et ses caprices.

    Le bruit lointain des vagues se fracassant contre les rochers sauvages, témoignent de leur rage de vaincre et bercent mon âme dans un va et viens incessant.

    L’air est pur, et les petites taches blanches dans le ciel lointain, semblent raconter les périples d’un voyage extraordinaire, et rapportant des trésors insondables, forment des dessins dans mon imaginaire vagabond.

    Le monde n’est que beauté et mouvement, silence et paix, sérénité et douceur. L’instant parait durer une éternité et l’éternité un instant.

    Le passé, le présent et l’avenir se confondent, unis tel un rêve, pour ne former qu’un ; et plus rien n’existe, que la vie.

    Que c’est beau.

    La lune, ange sans ailes, commence à exhiber timidement son croissant blanchâtre, quand je sens sur mes joues, quelques gouttes de pluie.

    Emportées par le vent ?.... ou seraient-ce des larmes ? Perles d’émotions salées transparentes, mais si apparentes….

    Les étoiles m’appellent. Milliers de taches bleutées, autant de phares pour les âmes perdus. Autant de destinations pour le rêve. Autant de clin d’œil du passé et de promesses d’avenir.

    Il fait nuit. Il fait doux.

    Et les perles brillent sous la lumière amoureuse de la lune...."

    K.t

     


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  • Mon âme vieillissante se louvoie tel un sangsue. Elle est toujours prisonniere de mes tripes pourrissantes.

    Les cris se meurent dans ma gorge et ne trouve plus la force de faire entendre leures souffrances, car ils savent que cela ne sert plus. Le ciel bas, orageux, étouffe les flammes fantasmagoriques d’un futur à jamais disparu sous le poids de cette affreuse réalité. Le ciel est de plomb et Il fait froid. Il fait froid et le fera pour toujours désormais.

    Je lui appartiens. Je lui ai toujours appartenu, même si elle a su se faire oublier un moment pour mieux me réclamer.

    Cette vielle ensorceleuse, cette danseuse aux seins empoisonnés, aime les mises en scène obscènes et s’enorgueillit  à mettre en terre sa propre progéniture. Elle festoie et s’enivre au-dessus des tombes sans cesse grandissantes,  jamais rassasiée car elle sait que d’autres viendrons enrichir sa danse macabre et nourrir son appétit monstrueux.

    Je suis là, prêt pour mon dernier spectacle.  

    Oui je monterai sur scène avec elle, mains dans la mains et la ferai danser une dernière danse endiablée. Mes pas légers raisonneront à faire fendre la chape du ciel et la terre s’ouvrira devant mon mépris pour me laisser accompagner cette noire sorcière jusqu’aux méandres des limbes.       

    KT


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  • Il y a comme un fossé entre la vie et certaines personnes.

    Comme une incompatibilité, une déchirure, un sentiment d’étrangeté.

    Comme si la vie ne se déroulait pas à l’instant et en eux, mais à distance et malgré eux. Comme si elle était une chose étrangère, une sorte de nostalgie mélancolique, un rêve, une illusion. Ils évoluent dans un monde ou une réalité parallèle, un autre espace temps.

    Comme si la vie avait toujours une longueur d’avance sur eux, et que ce qu’ils en ressentaient, était non pas l’instant, mais juste la trace de l’instant déjà passé. Ou encore comme si la réalité se déroulait tel que dans un rêve,avec des règles bien précises mais étranges et distordues.

    Cela est dû, en dehors du non-sens inhérent à la vie, à la conscience que quoi qu’on fasse, on ne peut retenir l’instant, que le temps de vouloir vivre, conscientiser et savourer le moment présent, il est déjà passé.Que ce qu’on vit n’est que l’empreinte d'un passé plus ou moins immédiat, d'un instant évanoui pour toujours et que ce dont on a conscience n’est que l’ombre projeté sur le mur, d’un spectacle dont on ne peut jamais vraiment faire partie de façon synchronisée, et cela du fait même que le temps de vouloir participer au "moment", il n’est déjà plus !

    Cette conscience d’une existence à jamais inaccessible, d’un décalage impossible à combler entre le "moment" et la conscience de l’existence de ce même moment est irréversible. Une fois en installée, on ne peut l’effacer ni l’ignorer. Elle est là, en vous et ne vous quitte jamais. C’est comme un sens supplémentaire, une corde qui vibre et qui n’aurait jamais dû.

    Ces gens là sont par conséquent incapables de se réjouir de la vie, Cette conscience plus aiguisée que la commune du temps qui passe, de cette succession d’instants qui leur échappe continuellement (par le fait même qu'on ne peut conscientiser le moment qu'une fois qu'il n'est plus), les empêche de vivre le moment présent et par là même; de se sentir "exister" …

    arfois ils développent des dons artistiques, deviennent écrivains, peintres, poètes musiciens, chanteurs, danseurs ou sculpteurs,.... afin de tenter d’attraper au vol, l’espace d’un instant, cette vie qui leur échappe inévitablement, de faire durer ce sentiment non pas d’être vivant mais d’exister vraiment.

    L’expression artistique permet cela en ce qu’il rend le temps élastique, pendant mais aussi après. Pendant car L’artiste trouve à travers l’art, une fenêtre temporel, qui l’harmonise avec la vie lui donnant ce qui lui manque tant au fond : du corps, du continue, une réalité. Il existe enfin à travers son art, tel un fantôme sans consistance, à qui l’espace d’un moment, on prêterait corps pour qu’il puisse non seulement être mais exister. Il peut enfin par le prisme de son monde à lui, de son propre langage, de ces propres codes, appréhender une réalité qui le laissait jusqu’ici sur le bas côté. Il rattrape, en quelque sorte ce décalage temporel et lui dicte ses propres règles. Ainsi l’artiste maitrise le temps et peut se sentir vivre enfin comme individu « libre ».

    Pendant donc, mais aussi après, puisque son œuvre tend à résister, à perdurer par sa propre existence, à travers le temps et même parfois la mort. C’est pourquoi l’artiste cherche la reconnaissance. Non pas tant pour la gloire et les paillette, mais pour laisser une trace, si petite qu’elle soit à travers ce temps qui lui échappe sensiblement. Il prend en quelques sorte sa revanche sur la vie, cette vie qui passe sans l’attendre, qui l’ignore mais le fait souffrir ; ce temps et qui n’attend personne en faite, simplement lui il le sait et le sent un peu plus que les autres.

    Voilà l’essence même de l’art. Tromper la mort….et devancer la vie.

    D’autres non pas dépourvu de dons dits artistiques, car je pense que nul n’en est dépourvu, ne les développent guère et trouvent plus aisé de se noyer dans une sorte de suractivité.

    Ce sont tous les fous du travail, ceux qui s’acharnent à vivre pour travailler et non travailler pour vivre. Car le travail, tout comme l’artistique permet d’oublier de modifier son espace-temps. Ils trouvent dans le travail un microcosme, et dans l’organisation du travail et du temps de travail, une certaine sécurité en cela qu’ils croient pouvoir maitriser ce temps et ces aléas et donc d’imposer son propre rythme à la vie au lieu de subir le rythme de la vie.

    Ainsi le cadre qui fixe ces rendez vous, dans son bureau bien à l’abri du monde extérieur, a le sentiment de tordre le temps ; de maitriser l’événement et le moment en décidant du début et de la fin de l’entrevue, de l’endroit mais aussi parfois même de l’issu ! Ainsi il a l’impression de modeler son temps (la vie) à sa convenance, de l’obliger à se plier à son rythme en le maîtrisant alors qu’au fond, il ne cherche qu’à se synchroniser avec le présent immédiat , et donc à exister ! Je n’aborde pas ici l’attrait du gain ou le pouvoir ( synonyme), mais le processus psychologique par lequel certaines personnes passent leur vie non seulement au travail (même en vacance) mais font passer le travail ( comme si le travail était une chose particulière, une entité concrète telle une personne) avant toute chose dans la vie. Ces fous du travail ne sont pas tous riches ou faiseurs d’argents. Non ceci dépend des circonstances et des rencontres heureuses comme toute réussite d’ailleurs (le conatus est soumis aux événements et rencontres tout autant qu’à la volonté et choix). Non, beaucoup sont de simples travailleurs sans sous, des petits chefs ou même des artisanats modestes. Simplement ils sont acharnés, ne pensent qu’au travail et ne vivent que pour et par le travail. Ce sont ceux qui se suicident pour un contrat perdu ou un ordre contraignant, ou encore une dépréciation hiérarchique…. Car leur monde se résume au travail et pour un peu qu’un grain de sable vienne modifier cette construction du temps, celui-ci s’écroule ! Ce monde est le leur car ils y trouvent non pas forcément gloire ou fortune, ni même toujours reconnaissance, mais un hui clos ordonné, dans lequel il peuvent distordre le temps, et ainsi tenter d’être dans l’instant, ou autrement dit : se sentir exister

    Sous leurs aspect sérieux et parfois même austère, ces fous du travail qu’ils soient riches ou pauvres, puissants ou méconnus, businessmans ou simples ouvriers, sont tous en quelques sortes des artistes manqués, avec lesquels ils partagent un point commun : La conscience de l’impossibilité d’arrêter le temps, celle de ne pouvoir jamais réellement et consciemment être dans le temps présent, un présent dont on n’a conscience qu’une fois qu’il est déjà du passé.

    Et puis il y a les autres, ceux qui vivent sans cette sensation d’empressement, sans cette distorsion des sens, sans ce décalage avec la réalité. Les gens normaux, sains si j’ose dire. (Car cette conscience trop développée rend malade. )

    Regardez autour de vous, combiens font des projets sur dix, vingt, ou trente ans ? Se chargent de crédits ou encore préparent leurs retraites avec un tel sérieux qu’ils en oublient le présent même ? Ou à l’inverse, combiens ne vivent que « ici et maintenant », sans penser aux conséquences de leurs actes ni à leurs résultats dans un futurs plus lointains ? Beaucoup je pense pour ne pas dire presque tous. Or bien que cela semble à première vue contradictoire, une dichotomie, les uns comme les autres sont animés par la même force, bien que réagissant différemment, à la même cause.

    Les premiers, tels des fourmis dans la fable ; se pensent immortels, pensent que si aujourd’hui existe, demain existera forcement, alors ils entassent, ils ramassent et font des provisions à tel point que l’idée de dépenser aujourd’hui finit par les terroriser ! Les autres, cigales, pensent être en harmonie totale et irrévocable avec le présent, à tel point que ce qui compte le présent et rien d’autres n’existe en dehors de l’immédiateté. Le plaisir immédiat, la possession immédiate, la jouissance immédiate, la réussite facile et immédiate, etc…. c’est ce qu’on aime à nommer : société de consommation. Tout maintenant et tout de suite, et peu importe ce qui en coute à soi ou encore moins aux autres. Ils ont d’une certaine façon, gardé l’inconscience de la petite enfance. Et même certains ont une appréhension de la réalité que je qualifierai d’animal ou animalisé. Car ce qui fait la différence entre l’homme et la plupart du règne animal, pour autant qu’on le sache, c’est la conscience d’être mortelle. Une conscience intimement liée à celle du « temps » et de son irréversibilité. Cette petite voix qui nous dit que nous sommes soumis, quoi qu’on fasse, où qu’on soit et qui que l’on soit, au temps qui passe, et qui jusqu’à preuve du contraire, nous amène droit vers la mort. Le deuxième principe de la thermodynamique, la notion d’entropie et le désordre croissant ou encore ce que la physique appelle l’irréversibilité de la flèche du temps, n’expriment que ceci : le temps ne revient jamais en arrière et que les conséquences de la moindre action, ne peut que se propager.

    Tout ceux-là ont enfermé à double tours, dans un tiroir caché dans les limbes de leurs mémoires, le fait que l’avenir n’est qu’une probabilité, une idée, une possibilité, qu’il n’existe réellement que lorsqu’il est devenu présent, et ne réalisent pas qu’alors devenu réel, « présent », il n’est appréhendable ; accessible à la conscience et la réflexion, qu’une fois qu’il est « vécu » , c'est-à-dire passé et donc devenu « du passé » !!

    En fait si le présent est la seule chose, le seul moment qui existe vraiment , il reste en vérité inaccessible à l’homme sans faire appelle au passé et avenir. C’est ce que je reproche à tous les pseudo philosophies d’inspiration bouddhistes qui prônent le bonheur dans le fait de vivre l’instant présent. Car à mon sens ; si on ne vit et on ne peut vivre que l’instant présent , on existe et on ne peut exister que dans le passé ou le futur !

    C’est pourquoi l’homme est voué à vivre par procuration, soit en se tournant vers le passé, soit en se projetant vers l’avenir, sans cesse. Et voilà pourquoi il est également voué à la fuite. Une fuite en avant et perpétuelle. Coursant un présent à jamais hors d’atteinte, il ne lui reste plus que la nostalgie du passé et la crainte de l’avenir. Un passé qu’il tente soit d’oublier car douloureux mais sans jamais vraiment y parvenir, soit de reproduire car agréable mais toujours aussi incapable de reproduire car contingent au présent, et un futur qu’il craint ou espère, (ce qui revient à la même chose, car l’espérance est une attente de quelque chose de mieux, de quelque chose dont on a envie ou pire besoin, mais sans aucune assurance qu’elle se produise) . Ces deux états mènent indéniablement et invariablement à l’angoisse. A une sorte de non existence chronique et de perdition. Alors il prend encore la fuite mais cette fois dans le sens qu’abordait H. Laborit, c'est-à-dire dans une course vers l’oubli , pour se sauver de cette contradiction irrésolu qui est que ce qui existe n’est ni le passé, déjà passé, ni le futur, pas encore là, mais juste le présent ; or ce présent il est par essence incapable de le saisir et l’appréhender, ceci en dehors de ses reflexes animales ou ses fonctions végétatives. Pour son intellect, sa conscience ce présent est intouchable, sinon une fois qu’il est déjà du domaine du passé ou alors dénaturé, tendu vers un futur supposé, une chimère, un monde né de l’imagination.

    Ce processus de « sortie de secours » , ce tour de passe- passe de l’esprit pour donner un but à ce qui n’en a pas, un sens à l’insensé, et une touchée à l’intouchable, est ce que Laborit expliquait en le qualifiant de « fuite » . Et c’est bien cette fuite qui donne naissance à l’art, la science, la philosophie mais aussi la religion. Tous ces domaines qui tentent d’accrocher l’homme à ce qu’il ne peut appréhender ou comprendre se conjuguent toujours dans le futur, en se servant du passé mais surtout en ponctuant l’instant. Ce fameux instant. L’artiste vous livre ses affects du moment , dans l’instant passé, par une œuvre étalée dans la durée qu’il espère la plus longue, en créant un lien entre le passé et l’avenir. Le scientifique tente d’expliquer l’univers (à l’instant), en retracer son passé spéculant son avenir, afin de mieux cerner le présent, le philosophe parle d’éthique et de morale, pour tenter d’approcher la sagesse qui est le but ultime de toute philosophie, la sagesse qui n’est rien d’autre que « saisir l’instant présent, afin de toucher le bonheur et la sérénité, et le religieux vous promet un avenir eternel et pour peu que vous suiviez son enseignement vous délivre de l’angoisse du futur et des pourquoi du passé, afin in fine, d’atteindre aussi le bonheur ou la béatitude dans l instant.

    Toute activité humaine n’est une tentative pour cerner l’instant, une mascarade, pour toucher l’intouchable et saisir l’insaisissable, un cirque auquel aucun être conscient ne peut se soustraire. Un cercle vicieux où on est tous prisonniers, qu’on soit artiste ou ouvrier, savant ou ignorant. Simplement comme je le disais au début, certains en sont conscients et choisissent de le crier haut et fort, d’autres ne le savent qu’inconsciemment et prétendent vive sans prétentions et questions. Mais ils ne dérogent pas pour autant à cette fuite, car métro, boulot, dodo, vacances préprogrammées et les bouffes entre soit disant amis sont également une tentative de fuite, mais discrète, de ce hui clos. Que sont les photos de vacances et autres sinon qu’une tentative d’emprisonner l’instant ? QU’est ce que le travail ( travail non la rémunération) sinon une occupation affin d’oublier le tic tac , qu’est ce que les amis sinon une tentative de retrouver une âme semblable , ou des affects proches si vous préférez ; afin de mieux supporter l’angoisse, en partageant cette solitude inhérente et caractéristique d’un homme ne pouvant ni figer l’instant, ni revivre le passé, ni connaître le futur ? Pour qui a de réels amis, il est évident que l’ami est celui qui le renforce, qui renforce LE conatus, la force vitale qui nous pousse à survivre car il partage par ses affects semblables ; la même condition, la même solitude, la même angoisse, soulageant ainsi con « coéquipier », par empathie et sympathie. Et finalement qu’est ce que l’amour sinon une tentative désespérée et illogique mais en même temps la plus logique inventée par la nature, de rendre l’instant éternel ! En créant un sentiment, un « lien » au-delà du temps ; dépassant la servitude de la mort même ?

    Toutes ces subterfuges qui nous aident à survivre, à donner un sens à la vie fonctionnent sur le même principe : Immortaliser l’instant, ou du mois le faire durer suffisamment longtemps pour oublier qu’on est non seulement, mortel, mais aussi incapable d’exister car incapable d’appréhender le temps, le vrai, le seul qui existe : le présent.

    Nul échappatoire, à cela … jusqu’à ce que la corde casse et nous en délivre,…. peut-être !

    K.T

     


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  • le bruit qui me calme , n'est ni celui de l'eau qui ruisselle , ni celui du vent dans qui chancelle, dans les feuilles des arbres.

    Le bruit qui me calme, n'est ni celui d'un rire qui pour un instant inflige à l'ennui une trêve, ni celui d'une berceuse qui de son doux rythme, invite aux pays des rêves

    Le bruit qui me calme, n'est ni celui de cliquetis venant de la cuisine, promesse d'un festin, ni celui la cohue ambiante d'une ruelle, témoin de multiples destins.

    Le bruit qui me calme n'est ni le chant fabuleux d'un oiseau en quête de charme, ni celui d'un musicien ivre d'amour,chantant son âme.

    Ni la pluie, ni le vent, ni l'orage, ni les chants .

    Non.

    Le bruit qui me calme est celui que beaucoup détestent , car il annonce dans un rythme presque céleste, l'avance sans retour de la nuit et du jour.

    Il chante à l'oreille que rien ne dure, à qui veut bien le croire , ni le bien, ni le mal, ni l’échec, ni victoire. Ni pouvoir, ni honneurs, ni souffrance ou bien bonheur. Ni la gloire ni misère, ni pouvoir ni la chair. Ni beauté ni laideur, si l'angoisse et la peur.

    Que seul demeure l'amour, peut-être ,le reste s'efface, rien ne résiste au temps qui passe.

    Le bruit qui me calme est celui qui annonce une liberté, le changement du moins, vers le néant ou ....l’éternité :

    Tic- tac, tic-tac, tic-tac.......

     

    k;t


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