• Rivière de pourpre

    Aime ton prochain comme toi même aurait dit un certain philosophe il y a près de 2000 ans. En échange et devant l’absence totale du père ,il a eu droit comme marque d'amour, à deux bout de bois et quelques clous mal placés. Et bien c'est fait.
    Je hais mon prochain tout comme mon précédent. Je hais l'amour qui me tient de ses chaines, qui me ronge la chaire et entrave l'âme. Je hais toute chose au point de les aimer et les aime au point de les haire. Je suis une maladie, une anomalie, un ange déchu, un démon égaré et renié des deux mondes. Je suis, et bientôt ne serais plus.... Alors j'infesterai de ma substance ce monde pour qu'il pourrisse plus vite encore.

    Et je réclamerais justice, en déchirant le voile céleste et piétinant le sol des enfers. Je ferai couler le sang de tous les saints, et dans une rivière pourpre, je noierais ma douleur et le noms de toutes espérances sans scrupules, j’ abattrai les dieux et déesses imposteurs et ricaneurs , les prédicateurs et prophètes de pacotille, prètres et profiteurs à la langue fourchue; je destituerais les dieux sadiques, vicieux et dictateurs, et Je faucherai de ma colère leurs paradis et enfer.

    Je détruirais, saccagerais jusqu'à en rendre honteuse la mort elle même. Et alors, et alors simplement, quand il ne restera plus que moi et la mort, je disparaîtrais pour l’éternité dans les bras de l'oublie, dans l'obscurité du néant, dans la méandre des limbes. 
    Que la mort vienne, si elle l'ose....car j'ai des comptes régler. 

    K.t 


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